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Actuellement en pleine démarche pour composer son prochain gouvernement, Gabriel Attal étudie ses options le mercredi 10 janvier. Au centre de ses préoccupations, l’avenir de Gérald Darmanin, l’actuel ministre de l’Intérieur, qui est presque certain de garder son poste.
L’Agence France-Presse (AFP) rapporte, en provenance de source intime au ministre : « Darmanin a discuté avec le président, lequel lui a réitéré sa confiance. Son souhait de rester à Beauvau va donc être honoré ». Autrement dit, la possibilité de le voir débarquer au Quai d’Orsay est désormais hors de question.
Interpelé le mardi précédent, Darmanin a fait part à la presse que sa « mission n’est pas encore achevée » au ministère de l’Intérieur, citant notamment l’« occasion monumentale » qu’offrent les Jeux olympiques 2024 en termes de sécurité. Ses propos ont été prononcés à Levallois-Perret, dans les bureaux de la DGSI (Direction générale de la sécurité intérieure), lors de la prise officielle de fonctions de sa nouvelle directrice.
Un jeu de chaises musicales ministériel en perspective
La formation du futur gouvernement de Gabriel Attal est en marche et son annonce est attendue pour la fin de la semaine. L’objectif premier ? Se tourner vers une régénération et un réarmement souhaités par le Président lui-même. Macron et Attal ont une envie commune : faire vite malgré l’imprévisibilité inhérente à ce genre d’exercice. En témoigne une récente rencontre entre les deux hommes mardi soir.
Ceci étant dit, une chose semble déjà acquise : Gérald Darmanin, actuel ministre de l’Intérieur, devrait conserver son siège à Beauvau. Une décision qui, d’après l’AFP, a été prise suite à une discussion de confiance entre le Président et le Ministre.
Les JO 2024, un enjeu prépondérant pour Darmanin
Darmanin a lui-même déclaré qu’il n’était pas homme à se dérober aux côtés des gendarmes, des policiers, des préfets, précisément à l’approche des JO de 2024. Raw figures : 100 jours avant le relais de la flamme, 200 jours avant le début du grand événement. Le Ministre a notamment souligné les risques sécuritaires liés à l’ouverture des jeux qui se déroulera sur la Seine, une première historique. Un contexte de guerre israélo-palestinienne et de forte menace islamiste rend l’enjeu plus délicat.
« Après, il appartient au président de la République de disposer des postes ministériels, je suis à sa disposition. Mais je veux dire aux policiers et aux gendarmes que je n’ai pas l’habitude de compter sur un quelconque avenir personnel lorsque je les ai engagés dans une voie », a confié Gérald Darmanin, démontrant ainsi sa détermination à mener à bien les missions qui lui sont confiées.
Source : AFP
