Les accusés risquent 15 ans de prison pour le meurtre du conducteur de bus à Bayonne.

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Première peine de réclusion criminelle requise pour le meurtre de 2020

 

Ce jeudi 21 septembre, devant la cour d’assises des Pyrénées-Atlantiques, deux jeunes hommes ont écouté attentivement l’avocat général Marc Mariée requérir une peine de 15 ans de réclusion criminelle à leur encontre. Les faits remontent à juillet 2020, lorsque la victime a été mortellement frappée. Pour l’avocat général, il est primordial de rappeler que la société ne peut tolérer de tels comportements sauvages et que la punition doit être de mise.

 

« Ils sont coupables », déclare Marc Mariée, concluant ainsi son réquisitoire avec sobriété. « La société ne peut pas admettre qu’ils se comportent de cette manière sauvage, ils doivent être punis. La sanction doit faire partie du cheminement qui ne semble pas encore véritablement entamé vers la prise de conscience de leur responsabilité. »

 

Une tragédie sans précédent : ils comparaissent devant la cour d’assises

 

Wyssem Manai et Maxime Guyennon, âgés de 25 ans aujourd’hui, sont jugés pour un tragique événement survenu le 5 juillet 2020. La victime, Philippe Monguillot, un conducteur de 59 ans, marié et père de trois filles, a été violemment agressé et n’a malheureusement pas survécu. Le motif de cette agression ? Une altercation liée à un contrôle de ticket et au port du masque sanitaire. Après avoir reçu un coup de tête de la part de l’une des personnes accusées, le chauffeur a été passé à tabac et laissé en état de mort cérébrale à côté du bus. Après cinq jours de coma à l’hôpital, il a succombé à ses blessures.

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L’avocat général a souligné que « Philippe Monguillot ce jour-là n’avait rien demandé à personne », rejetant toute responsabilité sur la victime. Il a poursuivi en déclarant que le coup de tête reçu ne justifiait en aucun cas la violence inouïe qui a suivi de la part des accusés.

 

Le représentant de l’accusation a été profondément marqué par les témoignages émouvants qui ont été livrés devant la cour d’assises, trois ans après les faits. Il a requis une peine identique pour les deux jeunes hommes, soulignant qu’ils ont tous les deux participé activement à cette escalade de violence. Le dernier coup porté par Wyssem Manai a malheureusement provoqué la chute fatale de la victime au sol. L’avocat général a tenu à souligner que les accusés étaient indissociables dans cette affaire.

 

Le verdict sera rendu jeudi soir, après les plaidoiries de la défense.

 

Source : AFP

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