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Ce qu’il faut retenir de la journée du dimanche 15 octobre dans la guerre entre Israël et le Hamas

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La situation à Gaza – Quel avenir pour la population ?

Israël se prépare à une possible offensive terrestre contre le Hamas. Les troupes se mobilisent aux abords du territoire et la tension monte à la frontière avec le Liban. Les conséquences pourraient être graves pour toute la région.

La France se mobilise pour éviter l’embrasement

Catherine Colonna, ministre des Affaires étrangères de la France, a déclaré que le pays continuera ses efforts pour éviter une escalade de la situation. La France est donc engagée dans la résolution de ce conflit imminent.

Les enjeux pour la population de Gaza

La perspective d’une offensive terrestre inquiète la population de Gaza. Quel sera l’avenir de ces habitants déjà durement touchés par les conflits ? Les répercussions pourraient être dramatiques.

Les réactions internationales

La communauté internationale suit de près l’évolution de la situation. Les appels à la retenue et à la résolution pacifique se multiplient. La pression est forte sur Israël et le Hamas pour trouver une solution diplomatique.

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Triste bilan : le nombre de victimes augmente

La situation à Gaza continue de se dégrader avec les frappes israéliennes qui ont malheureusement causé la mort de 2 670 personnes. Ces bombardements ont été particulièrement intenses ces dernières 24 heures, faisant encore 455 victimes supplémentaires. Les autorités sanitaires palestiniennes sont alarmées face à cette escalade de la violence sur ce territoire contrôlé par le Hamas. De plus, l’armée israélienne annonce la mort d’un troisième chef militaire du mouvement islamiste dans leurs frappes. Les bombardements touchent également le sud du territoire, où certains Gazaouis tentent désespérément de trouver refuge (selon des témoignages d’habitants).

Malheureusement, Israël n’est pas épargné par cette escalade de violence. Le gouvernement israélien dénombre plus de 1 400 personnes tuées dans leur pays. Cette nouvelle mise à jour du bilan indique que plus de 1 300 personnes ont été recensées samedi. De plus, l’armée israélienne a contacté les familles de 155 otages pour les informer de la situation. Ce chiffre fait suite à une actualisation du bilan précédent, qui recensait 126 captifs aux mains du Hamas dans la bande de Gaza. Face à cette tragédie, la France indique avoir des ressortissants parmi les victimes.

Préparez-vous, une possible offensive se profile dans le nord de Gaza

Les nouvelles viennent de tomber : Israël a décidé, en collaboration avec les Etats-Unis, de rétablir la distribution d’eau dans le sud de la bande de Gaza. Après sept jours de coupure en réponse à l’attaque du Hamas, cette décision « poussera la population civile vers le sud de la bande », selon les autorités israéliennes. Ainsi, les habitants du nord du territoire, soit plus d’un million de personnes, sont appelés à se rendre vers le Sud. Déjà, des milliers de Gazaouis ont fui leur région ces derniers jours, rapporte l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens.

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De leur côté, les militaires israéliens attendent une décision politique pour lancer une offensive terrestre dans la bande de Gaza, qu’ils bombardent sans relâche depuis le 7 octobre. L’armée est prête pour la prochaine étape de son opération de représailles, mais elle précise qu’elle doit d’abord avoir des discussions avec les responsables politiques. Le ministre de la Défense, Yoav Gallant, réaffirme la détermination de l’Etat hébreu à « détruire l’ennemi ». Par souci humanitaire, l’attaque ne débutera pas ce dimanche, afin de faciliter l’évacuation des civils, indique un porte-parole militaire.

Alerte de l’ONU : Gaza au bord d’une catastrophe humanitaire

C’est une situation sans précédent qui se déroule en ce moment même dans la bande de Gaza, selon l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens. « Pas une goutte d’eau, pas un grain de blé, pas un litre de carburant n’a été autorisé à entrer à Gaza ces huit derniers jours », déplore Philippe Lazzarini, chef de l’agence. Gaza est littéralement étouffée, et la situation pourrait devenir une véritable « catastrophe humanitaire ».

L’exode massif des Gazaouis vers le Sud et l’offensive terrestre imminente suscitent de vives critiques et de sérieuses inquiétudes dans la communauté internationale. Les dirigeants de la Ligue arabe et de la Commission de l’Union africaine mettent en garde contre un risque de génocide « sans équivalent » si l’incursion israélienne a bel et bien lieu. La France, tout en reconnaissant le droit d’Israël à se défendre face aux actions du Hamas, appelle à une réponse « ferme », mais aussi « juste ». Catherine Colonna, ministre des Affaires étrangères, insiste sur le respect du droit humanitaire à Gaza et dans le monde entier, rejoignant ainsi le communiqué des dirigeants des 27 pays de l’Union européenne.

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Le monde redoute une « escalade » au Liban et ailleurs

Lors d’un entretien téléphonique avec le président iranien, Emmanuel Macron a « mis en garde » Ebrahim Raïssi « contre toute escalade ou extension du conflit » entre Israël et le Hamas, « notamment au Liban », a affirmé l’Elysée. La présidence française insiste sur la responsabilité de l’Iran compte tenu de ses relations avec le Hezbollah et le Hamas. Il est important pour éviter tout embrasement régional que l’Iran tout mette en œuvre.

Les Etats-Unis ont dit redouter une « possible implication de l’Iran » dans le conflit en cas d’offensive israélienne à Gaza.

 

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