Comment la blockchain pourrait nous protéger contre les dangers de l’IA ?

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Interrogations sur la suprématie des Géants du Web

Avez-vous suivi les récents changements de nom chez Google et Facebook ? Ils s’appellent désormais Alphabet et Meta, rendant l’acronyme GAFAM légèrement obsolète. Cela ne change cependant rien au fait qu’ils font partie d’un quintete puissant avec Amazon, Apple et Microsoft. Ces colosses sont parmi les entreprises les plus valorisées du globe.

 

Souveraineté sur les données : nouvelle problématique

Cette quintette est sur le point d’accaparer des volumes de données astronomiques. Cette perspective soulève des questions, notamment sur l’éventuelle menace que cela pose pour nos libertés individuelles et collectives. Les murmures de ceux qui défendent la décentralisation au service de l’utilisateur se font entendre. Ils émergent de l’atmosphère cosy des salons du Forum Économique Mondial à Davos.

 

La blockchain : une clé pour notre sauvegarde ?

Face à cette situation potentiellement inquiétante, un espoir se profile à l’horizon : la blockchain. Pensez-y d’une minute : et si la blockchain était notre bouclier face à cet embrasement de machines ?

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Un club fermé : l’intelligence artificielle contrôlée par une poignée de géants

Imaginons-nous, un instant, la portée du pouvoir de ces cinq entreprises titanesques dont nous venons de parler, qui sont accompagnées de Nvidia. Ensemble, elles représentent une capitalisation boursière frôlant les 10 000 milliards de dollars et près d’un quart de la valorisation totale du S&P 500. Pourquoi la présence de Nvidia dans cette énumération ? Une petite recherche vous mènera vers le secteur crucial des cartes graphiques, élément fondamental pour le développement des futures intelligences artificielles.

Leurs fervents utilisateurs et investisseurs ne sont autres que Microsoft, Alphabet, Amazon, Apple et Meta. Ces poids lourds concentrent leurs efforts sur le développement de l’intelligence artificielle , plus particulièrement dans les LLM (pour large language models), un secteur en effervescence. Ces cinq entreprises se distinguent par leur richesse inégalable en données utilisateurs. Il ne s’agit pas uniquement de proposer ces données au meilleur enchérisseur pour du ciblage publicitaire, mais également de les rendre digestes pour entraîner les intelligences artificielles, permettant ainsi à ces machines d’avaler des tonnes de données incompressibles pour mieux comprendre notre psyché humaine.

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L’IA a-t-elle besoin d’une approche plus humaine grâce au Web3 ?

Faisons un pas en arrière et regardons la source inépuisable de données dont nous disposons aujourd’hui. Des applications de recherche aux services de cloud, ces infinies zettaoctets de données servent à alimenter l’appétit insatiable de nos machines qui veulent tout comprendre de nous. Étrangement, le sentiment grandissant est que cet immense trésor de données n’est pas utilisé correctement. Le journaliste Michael J. Casey tire la sonnette d’alarme en signalant que le contrôle de nos informations personnelles est tombé entre les mains d’un petit nombre de sociétés qui sont guidées par la loi de la jungle capitaliste.

Les conséquences de l’utilisation des données par les GAFAM

Ces pratiques ont de graves conséquences : des taux records de suicides parmi les jeunes et une polarisation excessive de l’opinion publique, alimentée par des algorithmes qui enferment tout le monde dans un écho de ses propres opinions. La mise en cause est sans équivoque par Casey : « L’économie Internet telle qu’elle est actuellement structurée est responsable du déclin généralisé de la santé de notre démocratie ». Cela soulève la question de savoir jusqu’à quel point nous devons faire confiance aux GAFAM pour gérer l’IA. La réponse est évidente : notre confiance en eux est compromise.

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L’IA décentralisée : Le principal bienfait du Web3 ?

Le besoin d’action est urgent. Il est crucial de commencer à exiger que l’IA poursuive une approche opensource, centrée sur des principes comme la décentralisation, la transparence, le respect de l’individu et la résistance à la censure. Il ne faut plus se contenter de confier nos données aux grands noms de l’industrie technologique en espérant qu’ils les utilisent sagement. La question de la gouvernance des intelligences artificielles n’a malheureusement pas été discutée à Davos. Dommage !

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Rappelez-vous que les investissements dans les cryptos peuvent être très volatils et que ces produits ne sont pas réglementés dans certains pays de l’UE. De plus, aucune protection n’est offerte aux consommateurs et des taxes sur les bénéfices peuvent vous être appliquées. Investissez de manière responsable.

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