Inquiétudes internationales face à une potentielle attaque terrestre à Rafah : Un nouveau chapitre dans le conflit entre le Hamas et Israël ?

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L’inquiétude monte face à l’offensive israélienne imminente

 

Notre attention est captivée par la ville sudiste de Gaza, Rafah. Avec l’annonce récente du Premier ministre israélien sur l’évacuation prochaine, Rafah se trouve être le dernier espoir pour plusieurs centaines de milliers de civils palestiniens. Le temps est clairement à l’inquiétude.

 

Une mise en garde sérieuse du côté du

 

C’est sans équivoque que le groupe terroriste du a manifesté son appréhension vis-à-vis d’une prochaine offensive israélienne sur Rafah. Sans langue de bois, ils ont évoqué « des dizaines de milliers de morts et de blessés ».

 

Samedi 10 : Les frappes israéliennes continuent

 

Ce Samedi 10 février, des personnes sur place ont repéré de nouvelles frappes israéliennes sur Rafah. D’après l’ONU, la ville abrite maintenant plus de 1,3 million de Palestiniens, en majorité des civils ayant cherché refuge loin de la guerre. Un conflit qui sévit depuis déjà quatre mois entre Israël et le mouvement palestinien Hamas.

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Réponse de Netanyahu après les frappes continues

 

Dernièrement, les civils sont priés de quitter les zones affectées de Rafah dans le souci d’une offensive envisagée. Cela fait suite à l’ordre de Netanyahu donné à l’armée mercredi dernier. Le Premier ministre a effectivement exigé un « plan combiné », associant à la fois la « destruction » du Hamas et l’« évacuation » des civils dans cette ville. En réaction, le Hamas a fait part de ses inquiétudes, déclarant qu’ils « mettent en garde contre une catastrophe et un massacre qui pourraient aboutir à des dizaines de milliers de martyrs et de blessés », et indiquant que « l’administration américaine, la communauté internationale et l’occupation israélienne » seraient tenus responsable.

 

Des victimes décomptées à la suite des combats

 

Des chiffres effrayants ont été décomptés par le département de santé du mouvement islamiste palestinien. Ce samedi, à partir de vendredi, on compte pas moins de 110 décès, dont 25 à la suite de bombardements à Rafah. Le plus grand hôpital du sud de Gaza, l’hôpital Nasser de Khan Younès, a été le théâtre de violents affrontements. L’hôpital, qui compte actuellement 300 membres du personnel, plus de 400 blessés et 10 000 déplacés, a malheureusement vu une personne perdre la vie. Cependant, ces chiffres restent à vérifier.

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Rafah, un refuge pour des milliers de Palestiniens

 

Rafah, après Gaza et Khan Younès, est maintenant dans la ligne de mire israélienne pour une future opération terrestre. La ville, qui est accolée à la ferme frontière avec l’Égypte, accueille des centaines de milliers de Palestiniens qui cherchent à s’éloigner des bombardements et de la guerre au plus près du nord du petit territoire en se déplaçant vers le sud. Et c’est en cette ville que ces gens se trouvent maintenant, dans une situation humanitaire catastrophique, transformée en un énorme camp de réfugiés.

 

Netanyahu réaffirme l’objectif de la guerre

 

« Il est impossible d’atteindre l’objectif de la guerre sans éliminer le Hamas et en laissant quatre bataillons du Hamas à Rafah ». Des propos fermes exprimés par Benjamin Netanyahu. Le Premier ministre réitère ainsi l’importance de la nécessité pour les civils de se retirer des zones de conflit.

 

Et le cataclysme humain ne tardera pas

 

D’après les propos d’Adel al-Hajj, un habitant réfugié à Rafah, la perspective d’une invasion par l’armée, telle que décrite par Netanyahu, pourrait aboutir à une véritable tragédie : « Si l’armée « envahit Rafah, comme l’a dit Netanyahou, il y aura des massacres et nous pourrons dire adieu à toute humanité ». Nadia Hardman, une défenseure des droits des migrants et des réfugiés pour Human Rights Watch, a partagé ses inquiétudes similaires : « Forcer plus d’un million de Palestiniens déplacés à Rafah à évacuer à nouveau sans trouver un endroit sûr où aller serait illégal et aurait des conséquences catastrophiques ».

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Le monde inquiet pour les civils

 

Pas seulement l’ONU, mais aussi les États-Unis, l’un des principaux soutiens d’Israël, s’alarment pour le sort des civils. Le département d’État américain a mis en garde contre le danger imminent d’une opération à Rafah : « Mener une telle opération maintenant (à Rafah) sans planification et sans réflexion dans une zone abritant un million de personnes serait un désastre ». Et comme les rebondissements ne cessent jamais, le président Joe Biden a exprimé son mécontentement envers Israël en utilisant le terme « excessive » lors de ses déclarations de jeudi.

 

Cherche-t-on vraiment la paix  ?

 

Cela pose la question : cherche-t-on vraiment la paix ? Les pourparlers ont récemment repris à l’initiative du Qatar et de l’Égypte, qui jouent tous deux le rôle de médiateurs aux côtés des États-Unis. Leur objectif  ? Parvenir à une trêve qui prévoirait un échange de prisonniers palestiniens et d’otages. Cependant, ces discussions se sont terminées ce vendredi à Cairo. Selon un responsable du Hamas, le mouvement attend maintenant une réponse israélienne.

 

Source : AFP

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