François Berléand escroqué de 450 000 euros : « Un sale mec » qui se faisait passer pour un ami

Une confiance trahie pour un projet de rêve

L’achat d’une ferme basque à prix modique

François Berléand avait un projet simple : acquérir une vieille ferme au Pays basque pour en faire un lieu de vie chaleureux. En effet, l’acteur a acheté cette propriété « pas chère du tout », selon ses propres mots. Par la suite, il a confié les travaux à un architecte recommandé par un ami de confiance.

Malheureusement, cette décision allait se transformer en véritable cauchemar. D’ailleurs, le comédien n’hésite pas à qualifier l’architecte de « sale mec » lors de son intervention dans l’émission On refait la télé sur RTL, diffusée le samedi 25 octobre 2025.

Des photos truquées et un chantier fantôme

L’acteur travaillait beaucoup et ne pouvait pas se rendre régulièrement sur place. Ainsi, il faisait confiance aux photos d’avancement que l’architecte lui envoyait. Cependant, François Berléand a découvert la supercherie bien trop tard : ces clichés montraient en réalité un autre chantier.

« Je ne pouvais pas faire des allers-retours tout le temps », explique-t-il avec amertume. Par conséquent, pendant des mois, l’acteur a versé des sommes considérables sans que les travaux n’avancent réellement.

Une facture salée et des travaux catastrophiques

450 000 euros envolés en fumée

Au total, François Berléand a investi 450 000 euros dans ce projet immobilier. Néanmoins, le résultat ne correspond en rien à ce qui lui avait été promis. En réalité, l’acteur a hérité d’une propriété en ruine avec des défauts majeurs.

« J’avais des dressings qui étaient plus grands que la chambre, c’était n’importe quoi, ni fait ni à faire », déplore-t-il avec dépit. De plus, les entreprises mandatées ont fait faillite les unes après les autres. Cette situation a donc laissé le chantier dans un état désastreux pendant plusieurs années.

Un crédit impossible à rembourser

Le comédien avait contracté un crédit de 585 000 euros pour financer son projet. Or, la valeur réelle de la propriété était bien inférieure à cette somme. Par ailleurs, lorsque la famille Kretz de l’émission L’Agence sur TMC lui a proposé une offre à 450 000 euros, François Berléand a dû refuser.

« Impossible. Ce n’est même pas envisageable », a-t-il répondu fermement. Effectivement, accepter cette proposition l’aurait contraint à assumer une perte considérable.

L’impuissance face à la justice française

Une plainte sans suite

Malgré l’ampleur de l’arnaque, François Berléand n’a jamais pu obtenir justice. Certes, il a porté plainte et obtenu un constat d’huissier grâce aux conseils de la famille Kretz. Toutefois, les autorités n’ont pas pu faire aboutir l’enquête.

« C’est pour ça qu’il y a plein d’escrocs qui courent les rues en France parce que la justice, malheureusement, n’a pas que ça à faire », déplore l’acteur avec une pointe de résignation. En effet, les preuves disponibles n’étaient pas suffisantes pour faire condamner l’architecte.

Un système judiciaire débordé

Le témoignage de François Berléand soulève une question importante : comment protéger les victimes d’escroquerie ? D’une part, les tribunaux manquent de moyens pour traiter ce type d’affaires. D’autre part, les escrocs savent exploiter les failles du système.

Par conséquent, de nombreuses victimes se retrouvent dans l’impossibilité d’obtenir réparation. Néanmoins, l’acteur a décidé de ne pas se laisser abattre par cette injustice.

Une issue finalement trouvée

La vente grâce au réseau personnel

Finalement, François Berléand a trouvé une solution par ses propres moyens. En mai 2023, il a annoncé dans Télé 7 Jours avoir trouvé un acquéreur dans son réseau personnel. Cet acheteur connaissait bien le domaine du bâtiment et comprenait l’ampleur des travaux.

« J’ai une offre de quelqu’un qui connaît très bien le principe des travaux. Il m’a dit : Je te fais une proposition entre 680 000 et 600 000 euros », expliquait-il alors. Ainsi, l’acteur a pu limiter les dégâts financiers.

Une leçon de vie coûteuse

Malgré cette vente, François Berléand reste marqué par cette expérience. « Je perds quand même de l’argent mais j’ai limité la casse », confie-t-il avec pragmatisme. Désormais, le comédien a tiré les leçons de cette mésaventure.

« Dorénavant, je me contenterai de louer », assure-t-il. En définitive, cette arnaque lui a coûté cher, mais elle lui a également appris à se méfier des soi-disant amis en affaires.

La résilience d’une star du cinéma français

Un acteur respecté et populaire

François Berléand s’est imposé comme une figure incontournable du cinéma français depuis les années 1990. En effet, c’est à 45 ans qu’il a connu la célébrité avec Le Septième Ciel de Benoît Jacquot. Depuis, il enchaîne les rôles dans des films à succès comme Ma Petite Entreprise.

Actuellement, le comédien de 73 ans se produit dans la pièce L’Expérience théâtrale au théâtre de la Michodière à Paris. Par ailleurs, il continue d’être très actif sur les écrans français.

Une authenticité qui séduit le public

Malgré cette épreuve financière, François Berléand n’a rien perdu de son humour ni de sa franchise. Au contraire, son témoignage prouve son authenticité et sa sincérité. Ces qualités, d’ailleurs, ont toujours séduit le public français.

« Ce n’est qu’une maison, au fond. J’ai appris à faire attention. Et puis j’ai d’autres belles choses dans la vie », conclut-il avec philosophie. Effectivement, l’acteur préfère regarder vers l’avenir plutôt que de ressasser cette sombre histoire.

Une mise en garde pour les victimes potentielles

Les arnaques immobilières en France

Le témoignage de François Berléand n’est malheureusement pas isolé. Chaque année, des milliers de Français sont victimes d’escroqueries liées à des travaux ou des achats immobiliers. Or, peu d’entre eux obtiennent réparation devant les tribunaux.

Les experts recommandent plusieurs précautions essentielles. D’abord, il faut toujours vérifier les références et les assurances des professionnels du bâtiment. Ensuite, il est crucial de se rendre régulièrement sur le chantier. Enfin, il convient de ne jamais verser l’intégralité des sommes avant la fin des travaux.

L’importance de rester vigilant

Comme le souligne l’acteur lui-même, même les personnes publiques peuvent se faire piéger. En réalité, les escrocs ciblent souvent des victimes trop confiantes ou trop occupées pour surveiller de près leurs projets.

Par conséquent, cette affaire rappelle une vérité essentielle : en matière d’immobilier, la confiance ne suffit pas. Il faut également de la vigilance et un suivi rigoureux.