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- Le final de la Paris Fashion Week février/mars 2024 : deux exceptions au no gender
- Comprendre l’impact des défilés sur le marché
- Des tendances qui se démarquent
- La provocante clarté du metoo français
- De la Ténacité du Noir à l’Éclat du Chocolat
- Le Bruissement du Chocolat: De la Monotonie à l’Éclat
- La Réjouissance du Brun avec des Imprimés Estivaux
- Le Goût de l’Automne
- Le Dictat de la Tendance: du Marron au Noir
Le final de la Paris Fashion Week février/mars 2024 : deux exceptions au no gender
La révélation qui vient avec la fin de la Paris Fashion Week février/mars 2024 englobe deux tendances phares pour la saison féminine automne-hiver 2024/2025 : la bravade de la transparence et l’attractivité de la teinte chocolat.
La couleur chocolat semble être le choix sûr pour les acheteurs, qui pourraient hésiter à prendre des risques commerciaux en s’éloignant du traditionnel noir. Est-ce la nouvelle alternative au noir ?
Comprendre l’impact des défilés sur le marché
Discerner l’influence des nouvelles tendances initiées par les défilés des grandes maisons de couture sur le marché n’est pas toujours une tâche facile. La semaine consacrée aux collections prêt-à-porter automne-hiver 2024/2025 a été particulièrement chargée, avec chaque marque dévoilant son unique personnalité à travers des tenues exceptionnellement remarquables.
Des tendances qui se démarquent
Quant au principale en vogue pour la saison automne/hiver 2024, elle se résume à une absence de règles établies. Cependant, si vous examinez attentivement, vous observerez que la matière transparente et le brun chocolat sont des tendances qui persistent à travers les collections des maisons de renom de la Paris Fashion Week.
La provocante clarté du metoo français
Voici un petit clin d’oeil inattendu, lorsque les phares de mode parlent de « transparence », ils ne parlaient que du processus de fabrications (la vérification de l’empreinte carbone et des conditions de travail par exemple). Peut-être ont-ils mal interprété lorsqu’ils ont commencé à implanter des matériaux transparents dans leurs collections, avec des tissus plus ou moins enrichis.
Prenez la Maison de Couture, par exemple, qui a commencé à utiliser des collants habituellement réservés à des vêtements intérieurs, découpés et ajustés à la perfection pour exalter les silhouettes féminines. « Un parfum de scandale » comme le souligne judicieusement Le Figaro. Avec des prix décoiffants (environ 1 200 euros pour un simple string) et leur fragilité, il est probable que ces pièces ne soient pas appréciées par une clientèle conservatrice de Moyen-Orient ou d’Asie.
Il ne s’agit pas ici de la seule Maison de Couture qui a osé défier les conventions. La nouvelle directrice artistique de Chloé, Chemena Kamali, a également offert une série de tenues qui révèlent en partie les seins des femmes. Qu’elles soient habillées de dentelle noire ou blanche, des résilles brun ou gris, mousselines fluides nuageuses, nude, camel, bleu ciel ou chocolat. Les icônes boho-chic de Chloé laissent place à une féminité plus audacieuse au temps du metoo français. En effet, la transparence peut être considérée comme un acte de provocation, car elle pourrait choquer certaines qui luttent contre l’objectivisation commerciale du corps féminin.
Il faut exclure Casey Cadwallader de Mugler, de cette jeu de suggestion. Il a su rallumer la flamme même chez les plus réticents avec un spectacle inclusif (montrant toutes les formes de morphologies), honorant son prédécesseur, Thierry Mugler. Des show girls séduisantes interagissaient avec le public dans une scénographie basée sur le tombé des rideaux tout au long du défilé. Il est également crucial de mentionner les créations audacieuses de Marine Serre, Nina Ricci ou Valentino, qui ont également exploré cette tendance.
De la Ténacité du Noir à l’Éclat du Chocolat
Le jeu de la mode a toujours été celui de la marche sur une corde raide. D’une part, le désir de bousculer les idéologies existantes avec des entraînements colorés et excitants, et de l’autre, le besoin ste adhérer à des couleurs qui garantissent toujours des ventes, comme le noir. Responsable de ce tango ludique, la marque de Judy Sanderson, basée en Afrique du Sud, semble avoir dansé cette danse en passant des couleurs éclatantes de ses trench-coats à l’infaillible noir. Cela serait-il le reflet d’une prudence accrue des consommateurs, poussant à une résurgence du marron ?
Le Bruissement du Chocolat: De la Monotonie à l’Éclat
Ibrahim Kamara pour Off-White, répond à cette question, montrant qu’il est possible d’apporter une nouvelle vie à la couleur vintage des seventies avec des juxtapositions inattendues. Un ensemble marron revigoré par des bordures et une doublure vert anis, crée une animation qui captive les regards. Ces révélations colorées disruptives sont également repérées chez Miuccia Prada pour Miu Miu. Des teintes chocolat accompagnées d’accessoires aux couleurs vives comme les gants orange et les collants bleu Klein, montrent qu’un peu de créativité peut vraiment éclairer cette coloration chic classique.
La Réjouissance du Brun avec des Imprimés Estivaux
Le mélange d’imprimés estivaux avec le brun se trouve également aux programmes chez Loewe. Le directeur artistique, Jonathan Anderson, redonne à la scène une pièce vestimentaire qui avait disparu depuis les années 80: le blouson en cuir marron. En outre, sa joie de jouer avec cette couleur rustique est palpable dans la variété des vestes et des manteaux proposés, qui servent presque de substituts aux total looks noirs. Même Rick Owens, la personnalité gothique la plus authentique de la mode, adopte cette tendance brun chocolat.
Le Goût de l’Automne
Et qu’en est-il de , en tant que directeur artistique de sa propre marque ? Il faut savoir qu’il est apprécié pour sa capacité à assembler les couleurs de manière exceptionnelle, y compris le brun/roux ou la rouille, accent de mode typique des années 70 et indissociable de l’automne.
Le Dictat de la Tendance: du Marron au Noir
L’incertitude est à l’ordre du jour: ces audacieuses innovations sauront-elles convaincre les acheteurs ? Julien Dossena, chez Rabanne, semble avoir trouvé une réponse en combinant différentes matières, formes et couleurs. Selon lui, une tendance ne peut survivre que si elle est répétée à l’infini dans les médias et sur les réseaux sociaux. Seules les marques mentionnées dans cet article ont le pouvoir de communication pour transformer le goût pour ces nuances de brun en une véritable tendance. Seul le temps dévoilera si le chocolat peut vraiment remplacer le noir comme valeur sûre.
