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- Directs déclarations des arrêts de travail: une recommandation de la Cour des comptes
- Un verrou de régulation nécessaire
- Des études complémentaires requises
- Le fardeau des rendez-vous médicaux pourrait être allégé
- Les délais de consultation, un frein à la santé
- Des difficultés d’accès aux soins qui persistent
Directs déclarations des arrêts de travail: une recommandation de la Cour des comptes
Une proposition singulière est avancée par la Cour des comptes pour optimiser le temps des médecins; Permettre aux salariés de déclarer eux-mêmes leurs arrêts de travail en cas de courte durée. Cette recommandation figure dans une publication du lundi 13 mai, que RevolutionMagazine a eu la chance de consulter.
Un verrou de régulation nécessaire
Le premier président de la Cour, dans un échange dévoilé par Les Échos, a cependant exprimé qu’un dispositif de ce genre ne se mettrait pas en oeuvre sans un système de vérification efficient. Pour éviter une augmentation incontrôlée des arrêts de travail, la Cour envisage entre autres une période de carence d’un à deux jours, déclarée d’intérêt public.
Des études complémentaires requises
Il convient de noter que, bien que tentante, cette recommandation devrait subir de nombreuses évaluations supplémentaires. La Cour insiste sur le caractère « travail complémentaire important » de cette préconisation, appelant à la prudence avant toute mise en œuvre.
Le fardeau des rendez-vous médicaux pourrait être allégé
La Cour propose une idée qui pourrait bien révolutionner le monde médical : permettre aux salariés de déclarer eux-mêmes leurs arrêts de travail sur de courtes durées. Imaginez, plus besoin de courir chez le médecin pour obtenir votre précieux congé maladie. Voilà qui pourrait libérer du temps pour des consultations réellement nécessaires.
Les délais de consultation, un frein à la santé
Selon une enquête de la Fondation Jean-Jaurès publiée fin avril, on note qu’il est assez difficile de décrocher un rendez-vous médical en temps voulu. Pour un généraliste, il faut compter en moyenne moins de trois jours. Mais pour certains spécialistes, comme un cardiologue, il faut attendre 42 longs jours. Étonnant, n’est-ce pas ?
Des difficultés d’accès aux soins qui persistent
Un récent sondage Elabe de janvier 2023, commissionné par Les Échos, Radio Classique et l’Institut Montaigne, dépeint un tableau inquiétant de l’accès aux soins. Plus de la moitié (51 % pour être précis) des sondés parlent d’un accès « compliqué, long ou partiel » aux services de santé près de chez eux. Cette proportion a connu une effrayante hausse de 19 points depuis octobre 2021. Un constat qui souligne l’urgence de repenser notre système de santé.