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Les vagues de chaleur causent des mégafeux et détériorent la qualité de l’air
D’après un nouveau rapport de l’Organisation météorologique mondiale (OMM), les vagues de chaleur en 2022 ont provoqué d’importants incendies dans le nord-ouest des Etats-Unis et ont entraîné une dégradation de la qualité de l’air jusqu’à des niveaux dangereux. Ces vagues de chaleur, rendues plus intenses et plus fréquentes par le changement climatique, ont des conséquences sur notre vie quotidienne, la santé humaine, les écosystèmes et l’agriculture, a déclaré Petteri Taalas, secrétaire général de l’OMM.
Les concentrations d’ozone dépassent les limites recommandées dans toute l’Europe
Pendant l’été 2022, qui a été le plus chaud jamais enregistré en Europe, l’OMM alerte sur des concentrations d’ozone supérieures aux recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) dans des centaines de sites de surveillance à travers le continent. De plus, les niveaux de poussières du désert au-dessus de la Méditerranée en Europe ont été anormalement élevés. Ce cocktail dangereux d’aérosols associé aux températures élevées a des conséquences sur la santé et le bien-être. Les concentrations élevées d’ozone ont également causé d’importants dommages aux agriculteurs, avec des pertes de récoltes allant jusqu’à 30% dans certaines régions agricoles clés de l’Inde et de la Chine, selon l’OMM.
Un été 2023 « encore plus extrême »
Petteri Taalas, secrétaire général de l’OMM, insiste sur le fait que le changement climatique et la qualité de l’air « vont de pair et doivent être abordés ensemble pour briser ce cercle vicieux ». Une nouvelle étude met en évidence que la pollution atmosphérique a un impact sur notre santé, tout comme la consommation excessive d’alcool.
Les experts soulignent l’importance de la végétalisation pour lutter contre les « îlots de chaleur urbains ». Ces zones de températures élevées dans les villes, causées par le bitume omniprésent, peuvent être atténuées grâce aux espaces verts. Des mesures effectuées dans des parcs à Sao Paulo, au Brésil, ont démontré que la présence de végétation permet de réduire l’impact de la chaleur et de la concentration de CO2.
L’année 2022 a connu des vagues de chaleur intenses dans de nombreuses régions de l’hémisphère Nord, selon un bulletin de l’OMM. Petteri Taalas avertit que le phénomène s’intensifie cette année avec des incendies dévastateurs au Canada et en Méditerranée. Ces incendies ont causé des dommages tragiques et ont entraîné une détérioration de la qualité de l’air à des niveaux dangereux pour des millions de personnes. Les panaches de fumée se sont même déplacés jusqu’en Arctique via l’Atlantique. Une situation inquiétante qui nécessite une action immédiate.
