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- Une baisse significative de la consommation d’alcool observée chez les Français
- Santé publique : une amélioration encourageante
- Des décennies de progression positive
- Ventes d’alcool : une traduction évidente en chiffres
- Des statistiques parlantes
- Un phénomène s’appliquant à tous
- Boisson des adultes, aussi une affaire de jeunesse
- Une division par tranches d’âge…
- Et les jeunes dans tout ça ?
- L’industrie de l’alcool jette un coup d’oeil féminin
- L’alcool, le travail et l’amour : un cocktail complexe
- Coup de feu pour la prévention
- Des témoignages favorables à la sobriété
- Le mois de la sobriété : un coup de projecteur
- Participation record pour le « Dry January »
- Une demande croissante pour le soutien
Une baisse significative de la consommation d’alcool observée chez les Français
Santé publique : une amélioration encourageante
Voici une nouvelle qui confirme une tendance positive pour la santé publique. Effectivement, l’étude publiée mardi 23 janvier démontre que les Français boivent moins d’alcool, de façon encourageante.
Des décennies de progression positive
Ne s’agit-il pas d’un véritable changement dans les habitudes de consommation ? Une trajectoire que nous suivons depuis des décennies s’affirme en 2021 : une diminution nette et constante de la consommation d’alcool affirmée par les Français.
Ventes d’alcool : une traduction évidente en chiffres
Il est évident, cette déclaration ne reste pas uniquement verbale. Elle se reflète tout autant dans les tendances de ventes.
Des statistiques parlantes
Permettez-nous de vous partager ces chiffres éloquents. En 2000, 62,6% des Français consommaient de l’alcool au moins une fois par semaine, un pourcentage tombé à 39% en 2021. Quant à la consommation quotidienne d’alcool, elle est aujourd’hui presque trois fois moins importante qu’en 2000 (21,5%), ne touchant plus que 8,0% des adultes en 2021.
Un phénomène s’appliquant à tous
Attention, sachez que cette tendance ne discrimine pas. Chez les hommes comme chez les femmes, une baisse constante de la consommation quotidienne est observée. Les hommes sont ainsi passés de 15,2% en 2017 à 12,6% en 2021, et les femmes de 5,1% en 2017 à 3,8% en 2021.
Boisson des adultes, aussi une affaire de jeunesse
Il semblerait que les politiques publiques commencent à porter leurs fruits, et une législation telle que la loi Évin de 1991 s’est révélée être un outil efficace dans la réduction de la consommation d’alcool. Santé publique France renforce cette assertion en expliquant que ces politiques ont contribué à la baisse constatée, en particulier en ce qui concerne la consommation de vin.
Une division par tranches d’âge…
Curieusement, les statistiques indiquent toujours des différences significatives dans la consommation d’alcool en fonction de l’âge. Il semble que la fréquence diminue avec l’âge, mais pas nécessairement la quantité consommée à chaque occasion.
Et les jeunes dans tout ça ?
Si vous pensiez que les plus jeunes sont les moins soucieux, détrompez-vous. Les chiffres sont clairs : les 18-24 ans consomment moins souvent, mais lorsqu’ils le font, la quantité consommée est souvent supérieure. Pour exemple, ils ingèrent en moyenne 3,2 verres par jour sur une période de 64,3 jours par an. À l’inverse, les 65-75 ans consomment 1,6 verre, mais sur une durée plus longue, 123,7 jours par an. Une situation complexe, n’est-ce pas ?
L’industrie de l’alcool jette un coup d’oeil féminin
Savez-vous ce qui lie les femmes françaises aux femmes étrangères ? Raphaël Andler, contributeur principal de notre étude, a constaté une tendance comparable aux deux camps : le « binge drinking ». Oui, vous l’avez bien lu. Le « binge drinking », en d’autres termes, « alcoolisation ponctuelle importante », implique de boire au moins six verres d’alcool lors d’une seule occasion. C’est un phénomène qui se réchauffe parmi les femmes âgées de plus de 35 ans, même si il diminue chez les jeunes hommes.
L’alcool, le travail et l’amour : un cocktail complexe
Peut-être vous demandez-vous : pourquoi cette tendance ? Et bien, les chercheurs ont déployé certaines hypothèses. Certains d’entre eux ont pointé du doigt l’augmentation de la présence féminine sur le marché du travail, d’autres ont évoqué le retard de l’âge du premier mariage. Et puis, ne faisons-nous pas tous face à la publicité de l’industrie de l’alcool ciblée sur les femmes ? Faites attention, toutefois, les hommes ne sont pas hors course. Comme Viêt Nguyen-Thanh, autre auteure de l’étude, le souligne, le « binge drinking » reste un adversaire plus coriace chez les hommes.
Coup de feu pour la prévention
Noir sur blanc, l’agence de santé publique affirme : « des efforts de prévention pour minimiser les dangers de la consommation d’alcool sont indispensables ». Alors, mesdames et messieurs, écoutons leurs conseils avisés.
Des témoignages favorables à la sobriété
Voyons ce que l’agence de santé avait à dire au sujet de la consommation d’alcool. Un facteur alarmant de mort prématurée, manifestement, occasionnant au total approximativement 41,000 décès chaque année. Cette situation déplorable se présente malgré l’absence d’un plan de lutte national, déclare l’agence.
Le mois de la sobriété : un coup de projecteur
Les Français ont pris des mesures pour empêcher cela. Le « Dry January », originaire du Royaume-Uni, encourage la sobriété tout le long du mois de janvier depuis son introduction sur nos terres il y a cinq ans. Malgré l’absence d’un support officiel de la part du gouvernement, nombreuses sont les associations qui applaudissent cette initiative. La co-auteure d’une autre étude, Guillemette Quatremère, affirme que le défi a gagné en notoriété ; Plus de la moitié des adultes en ont entendu parler en 2020 et 2021 et sont satisfaits.
Participation record pour le « Dry January »
Au total, le défi a inspiré un changement des habitudes de boisson évident, avec environ 2 millions de personnes altérant leur consommation à chaque passage à la nouvelle année en 2020 et 2021. Les enregistrements en ligne pour ce défi semblent prendre le cap de la hausse pour 2022 et 2023, passant de 8 000 à plus de 16 000 en l’espace de deux ans.
Une demande croissante pour le soutien
Viet Nguyen-Thanh, fait observer que le succès du défi souligne un sérieux besoin de soutien et de renforcement, surtout pour certaines populations vulnérables, peut-être plus défavorisées ou plus jeunes.
Source : AFP
