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Mise à mal de l’image d’une candidate aux élections européennes: la réaction de Marion Maréchal
Quelle mésaventure pour Marion Maréchal ! Candidate aux élections européennes, elle a été malheureusement associée à un groupe de l’extrême droite radicale, le Parti de la France (PDF). Cette association s’est faite par le biais d’affiches, partagées sur la plateforme X par des internautes. Vous pouvez imaginer son indignation en voyant son image utilisée à mauvais escient, gâchée par des slogans tels que « Donnons un avenir aux enfants blancs ».
Les réseaux sociaux s’enflamment
Ces affiches n’ont pas laissé les utilisateurs des réseaux sociaux indifférents. Des commentaires tels que: « Une honte pour les valeurs de la République » et « Le racisme pur. Nausée », se sont mêlés à cette controverse. Devinez qui est derrière ces mots ? Il s’agit de Valérie Hayer, candidate du mouvement Renaissance.
Marion Maréchal contre-attaque
Un groupuscule se livre à une grossière manipulation.
Ce ne sont ni mon parti, ni mes slogans, ni mes affiches.
J’interdis à qui que ce soit d’utiliser mon nom et mon image sans mon autorisation.
Mes avocats ont été saisis et une mise en demeure envoyée le 17 avril dernier.— Marion Maréchal (@MarionMarechal)
Naturellement, Marion Maréchal est entrée dans l’arène. Depuis son compte X, elle a diffusé une lettre de mise en demeure adressée à Thomas Jolly, président du PDF. Selon elle, il s’agit d’une « grossière manipulation » d’une organisation. Cette campagne a été effectuée sans son accord, d’où sa demande « de retirer votre campagne d’affichage sans délai ».
Invective du Parti de la France contre Marion Maréchal
Thomas Jolly, à la barre du Parti de la France trouve inopiné que Marion Maréchal se distance de leur parti, qui en effet, est le seul à soutenir sa candidature, à l’approche des élections européennes. « Quelle polémique bien inutile », s’exclame-t-il. Il est important de note que ce parti, nourri par des transfuges du Front National, a par le passé pris parti pour Éric Zemmour lors des présidentielles de 2022.
Les remarques acerbes de la Gauche
La gauche, pour sa part, trouve la réplique de Marion Maréchal assez tiède. Prenons Ian Brossat, le porte-parole du Parti communiste et sénateur de Paris. Ce dernier, dans sa réponse, met en lumière un détail de la lettre de contestation de Marion Maréchal. Il s’offusque que la candidate semble plus préoccupée par le fait que les affiches controversées soient incluses dans ses dépenses de campagne plutôt que par leur contenu douteux.
Vous noterez, en lisant son courrier, que ce qui la dérange dans cette affiche, c’est que ce sera imputé à son compte de campagne, pas son caractère raciste et inspiré des slogans nazis…
— Ian Brossat (@IanBrossat)
La France Insoumise monte au créneau
Parmi les élus de gauche, Hadrien Clouet, député de La France insoumise, prend le parti d’appeler un chat par son nom. Selon lui, le Parti de la France et ses affiliés sont carrément des « traîtres à la République », qui devraient se voir infliger une peine d’indignité nationale. « Oui, Marion Maréchal est la candidate des nazis », déclare-t-il sans ambages.
