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Le Vatican dénonce l’avortement, la GPA et la théorie du genre dans un document choc : « Dignitas infinita »

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Publication d’une nouvelle prise de position du Vatican sur plusieurs questions sociales

 

Le Vatican a rendu public ce lundi 8 avril un document inédit : « Dignitas infinita », ou « une infinie dignité » en français. Cette publication marque un tournant dans la communication de l’Église sur des sujets de société controversés. Le texte, qui est le fruit de cinq années de travail, vise à établir un compromis sur plusieurs thèmes clés. Parmi ces sujets, on retrouve l’avortement, les droits des LGBTQ+, la guerre, les droits des migrants, l’écologie et la justice sociale.

 

Maintien d’une position traditionnelle sur certaines questions

 

Dans ce document long d’une vingtaine de pages, le Vatican maintient une condamnation ferme de l’avortement et une réjection de la théorie du genre. Par ailleurs, on note une critique dure du phénomène de gestation pour autrui (GPA), considérée comme « en contradiction totale avec la dignité fondamentale de tout être humain ». Le texte statue également sur « l’acceptation de l’avortement dans les mentalités, dans les mœurs et dans la loi elle-même », y voyant « une crise très dangereuse du sens moral ».

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L’ouverture à la communauté LGBTQ+

 

Cependant, l’Église insiste également sur le respect des droits des personnes LGBT+ et des immigrants. « Toute intervention de changement de sexe risque, en règle générale, de menacer la dignité unique qu’une personne a reçue dès le moment de la conception » écrit le Vatican. Cette déclaration marquant l’effort du à inclure l’ensemble des fidèles, quelle que soit leur identité de genre ou leur orientation sexuelle, malgré des résistances internes.

 

Promotion des droits de la communauté LGBT+ et avocats des femmes

 

Le document met l’accent à la fois sur le respect envers les membres de la communauté LGBT+ et sur la problématique de la violence basée sur le genre. En réaffirmant l’importance du respect des individus LGBT+, l’Église fustige fermement « la pratique dans certaines régions d’emprisonner, de torturer et même d’écourter la vie de plusieurs à cause de leur orientation sexuelle« .

 

L’Église a également abordé la question des violences faites aux femmes. Le Vatican souligne en des termes sans équivoque, « l’ampleur du féminicide ne sera jamais assez dénoncée« .

 

Par ces mots, l’Église semble réduire le fossé existant entre ceux qui se focalisent principalement sur la défense de la vie, en naissance ou en fin de vie, tandis qu’ils négligent d’autres transgressions à la dignité humaine. Un résumé d’Andrea Tornielli, chroniqueur renommé de Vatican News, met en lumière cela.

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Source : AFP

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