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Nous allons ensemble nous pencher sur l’année 2023, qui fut fort intéressante pour les rollups dans l’univers Ethereum. L’année a démarré fort avec la finalisation du Proof of Stake d’Ethereum, marquant un tournant majeur pour le réseau. Parallèlement, l’apparition et l’adoption des Layer 2 et autres Rollups ont conduit à une transformation considérable de ce réseau. Les rollups n’ont jamais connu une année aussi riche en progressions.
Alors, un rollup, c’est quoi exactement ?
Je vois vos yeux s’écarquiller, prêts à plonger dans le monde fascinant des rollups. Alors, sans plus tarder, jetons un œil à l’essence même d’un rollup.
Les rollups, vous l’aurez deviné, sont des outils de seconde couche spécialement créés pour optimiser l’efficacité des blockchains, Ethereum étant le principal concerné. Ils ont pour mission principale de traiter un haut volume de transactions en-dehors de la blockchain principale (Layer 1), tout en veillant à la sécurisation et à la finalité des transactions.
Les rollups sont des astucieux petits outils qui agglomèrent (ou « roulent ») plusieurs transactions hors chaîne, avant de les exécuter et de publier une preuve de ces transactions sur la chaîne principale. Cette méthode dégonfle de manière drastique la congestion et les frais de transaction sur la chaîne principale, tout en conservant un haut niveau de sécurité et de décentralisation.
D’une part, les Optimistic rollups ont une confiance quasi-aveugle dans les transactions hors chaîne, n’exigeant la preuve de leur validité que si une transaction est remise en cause. Si cette méthode permet une rapidité accrue des transactions, elle requiert néanmoins un temps de réaction pour résoudre les litiges.
D’autre part, les zk-Rollups font appel à des preuves cryptographiques (telles que les ZK-SNARKs ou ZK-STARKs) pour immédiatement certifier la validité des transactions hors chaîne, évitant ainsi toute période de contestation. Ces preuves assurent que chaque transaction du rollup est exacte et respecte bien l’état actuel de la blockchain principale, offrant une sécurité et une rapidité accrues, mais nécessitant une complexité technique avancée.
Chacune de ces méthodes a ses avantages et ses inconvénients, et représente un compromis unique entre la rapidité, la sécurité et la complexité.
Quand les rollups gravissent les sommets en 2023
Vous rappelez-vous 2023 ? Une année marquante pour les réseaux Layer 2 sur Ethereum, avec une croissance fulgurante. Suite à l’évènement « The Merge » survenu en novembre 2022, Ethereum a établi une nouvelle vision gravitant autour des rollups, pour résoudre ses défis de scalabilité à court et moyen terme.
La conséquence ? Une montée en flèche des investissements et des efforts en création de solutions de seconde couche pour l’approche de cette année phénix. Récapitulons, ne sont-ce pas Arbitrum ou Optimism qui en étaient alors qu’à leurs premiers pas ?
Effectivement, 2023 a bouleversé la sorte des layers 2 d’Ethereum dont le TVL a quadruplé, se retrouvant de 4 à 16 milliards de dollars.
Sur le terrain, la course était menée par avec une TVL trotting à 8.22 milliards de dollars soit la moitié de la répartition des liquidités sur les L2 d’Ethereum.
S’en suivent puis et Base, avec des TVL respectifs de 4,74 milliards et 714 millions de dollars.
Le feu d’artifice des layers 2 en 2023
Si nous sommes d’accord, fin 2022, ces layers 2 étaient encore de jeunes pousses. C’est donc 2023 qui a été l’élément déclencheur de leur multiplication et de leur démocratisation.
Soulignons le succès indéniable de la solution de seconde couche dont le réseau a attiré 539 millions de dollars de TVL.
Faisons une pause en juillet de la même année, le layer 2 laisse sa marque en tant qu' »Optimistic Rollup », élaboré par les équipes en charge de la plateforme d’échange ByBit.
Retenons surtout le lancement de , parmi les évènements les plus significatifs de 2023. En effet, malgré son arrivée tardive, Base a réussi à se positionner en haut de l’échelle des L2 en termes de TVL, surpassant de nombreux protocoles qui l’ont précédé.
Ethereum a-t-il été sauvé par les L2 ?
On présente souvent les L2 comme la formule magique aux problèmes de scalabilité rencontrés par Ethereum en redistribuant une grande part de son activité hors de la chaîne principale, vers les L2 aux super-pouvoirs.
Un an après, quel est le verdict ? Selon les données fournies par L2Beat, les L2 d’Ethereum offrent un boost de la scalabilité du réseau par un facteur 7.
Cela signifie que les L2 propulsent l’écosystème d’Ethereum à gérer 7x plus de transactions que la blockchain principale d’Ethereum. Jugez-en par vous-même: alors qu’Ethereum ne traite qu’une dizaine de transactions par seconde, les L2 vont jusqu’à 150.
Si Ethereum est encore victime de pics de transactions, les L2 ont mis sur pied des écosystèmes à moindre coût avec des écosystèmes DeFi bien étoffés.
2024 : Les L2 d’Ethereum sur route vers le sommet
Il va sans dire que les layers 2 d’Ethereum semblent faire voile vers le bon cap. Leur performance ne montre aucun signe de ralentissement, bien au contraire avec les mises à jour approchant.
Décentralisation : L’objectif de 2024
C’est certain, l’année 2024 sera également celle où la décentralisation dira adieu à son filet de sécurité. Jusqu’à présent nécessaire pour la protection des fonds, c’est aussi un frein pour atteindre la décentralisation complète. Donc, la route vers une décentralisation pure et dure est déjà pavée et devrait continuer à l’être en 2024.
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